Une carriole arriva au village de Tramecourt. Depuis le décès de la dame de ces lieux, personnes ni avait mit les pieds excepté, bien sûr, les paysans de ces terres.
La carriole, enfin ce qui en restait, s'arrêta devant la porte de la demeure. Un vieillard y descendit le premier pour tendre sa main squelettique à une petite demoiselle. N'ayant plus que leurs habits sur eux, ils ne perdirent pas de temps à l'extérieur.
Arrivant d'un pas lent et épuisé, Catherine tendit les clés au vieil homme pour qu'il lui ouvre la porte. Depuis le dernier incident qui c'était produit, quelques heures auparavant, avait suffit à cette dernière à ne plus dire le moindre mot pour un temps indéterminé.
Une fois que la porte ouverte, un courant d'aire en sorti. Personne ni avait mit les pieds depuis un moment, l'odeur de poussière chatouillait leurs narines. Par contre, une autre odeur sembla effleurer l'attention de la petite. C'était l'odeur de ses souvenirs, de son chez soi, de son chien, de la chaleur de ces lieux, de sa famille, de sa mère. Catherine s'en dire mot courut à l'étage, entendant quelques secondes après une porte claquer.
Le vieux domestique, quant à lui, avait plutôt froid et en profita pour faire un feu dans la cheminé.